Divorces et séparation de corps

Les procédures de divorce sont multiples.

Le choix effectué parmi les nombreuses options légales dépendra de vos motivations, de votre situation personnelle et de l’orientation conseillée par votre avocat à la suite des premières consultations.

Le divorce non judiciaire : le divorce par consentement mutuel par acte sous signature privé contresigné par avocats

Ce divorce, appelé parfois divorce « sans juge », permet sous certaines conditions, aux époux de divorcer sans qu’une procédure soit menée devant le Juge aux affaires familiales.
Cette option suppose avant tout une entente des époux quant à la décision de mettre fin au mariage ainsi que sur les modalités de séparation.

Chacun des époux doit obligatoirement être assisté par un avocat qui sera en charge de déterminer le partage des biens, les modalités de garde des enfants…

A l’issue des négociations menées entre avocats, l’un d’entre eux rédigera une convention qui sera par suite envoyée par lettre recommandée avec accusé de réception à chacun des époux par leurs avocats respectifs. S’en suis alors un délai de réflexion de quinze jours à l’issu duquel la convention peut être signée, puis déposée au rang des minutes d’un notaire avant d’être retranscrite en marge de l’état civil de chaque époux.

La simplicité apparente de la procédure énoncée ci-dessus peut toutefois être complexifiée dans l’hypothèse où un enfant mineur souhaiterait être entendu ou que les époux possèdent un ou plusieurs biens immobiliers en commun.

Une procédure de divorce contentieuse sera envisagée lorsque l’un des époux ne souhaite pas divorcer ou bien lorsque les époux sont en désaccord sur les modalités personnelles ou financières de leur séparation.

La procédure contentieuse se fera en principe en deux étapes, la première consistant dans la saisine du juge afin qu’il fixe les modalités de séparation des époux pendant la procédure de divorce et la deuxième dans la saisine du juge afin que ce dernier tranche définitivement les désaccords entre les époux après que ces derniers aient fait valoir leurs arguments respectifs par l’intermédiaire de leurs avocats.

  1. Le divorce par consentement mutuel judiciaire

    Le divorce par consentement mutuel se déroule en principe sans recours au Juge conformément à la procédure énoncée ci-dessus, mais cela n’est pas toujours le cas notamment lorsque le couple a un enfant mineur qui souhaite être auditionné par le Juge ou que l’un des époux fait l’objet d’une mesure de protection (tutelle, curatelle).

    Dans cette hypothèse, les époux déposent au Tribunal une requête conjointe accompagnée d’une convention réglant les effets de leur divorce.

    Une fois la requête déposée, les époux sont convoqués au Tribunal accompagnés de leurs avocats respectifs à une audience de conciliation à l’issue de laquelle, si aucune réconciliation n’intervient entre eux, le juge homologuera la convention préalablement transmise.

  2. Le divorce accepté

    Cette procédure est envisagée lorsque les époux sont d’accord sur le principe de la fin de leur union mais ne sont pas en accord sur les modalités de garde des enfants et/ou le partage des biens communs ou encore le montant des prestations auxquels l’un ou l’autre soutient pouvoir prétendre.

  3. Le divorce pour faute

    Cette procédure sera envisagée lorsque l’un des époux a été infidèle ou eu un comportement humiliant ou dégradant à l’encontre de son conjoint ou encore qu’il a manqué aux contributions ou aux charges du mariage.

    Le divorce ne pourra être prononcé sur ce fondement qu’à condition toutefois que la faute reprochée soit de nature à rendre intolérable le maintien de la vie commune.

    Dans l’hypothèse où la faute serait caractérisée, le divorce pourra être prononcé aux torts exclusifs ou partagés et entraîner en conséquence la condamnation au paiement de dommages et intérêts en réparation du préjudice subi.

  4. Le divorce pour altération définitive du lien conjugal

    Cette procédure permet à un époux de solliciter le prononcé du divorce sans avoir à justifier d’un quelconque autre motif lorsqu’il est en mesure de démontrer que la vie commune a cessé depuis plus de deux ans (un an à compter du 1er septembre 2020) à une certaine étape de la procédure.

    L’époux qui se voit assigné en divorce pourra cependant rétorquer par une demande de divorce pour faute.

La séparation de corps est une procédure permettant aux époux de rester mariés mais de ne plus vivre ensemble.

Elle entraine nécessairement la séparation de biens.

La procédure de séparation de corps peut être menée par consentement mutuel, sans recours au juge, ou par voie judiciaire selon les mêmes motifs que ceux applicables à la procédure de divorce (altération définitive du lien conjugal, faute, séparation acceptée…)

Droit de la famille et des personnes

Notre cabinet vous conseille pour toutes les questions relatives à la garde de vos enfants et les modalités de celle-ci suite à un divorce ou une séparation.

Notre cabinet vous assiste aussi dans vos démarches dans l’hypothèse où vous souhaiteriez changer de nom ou de prénom.

Une telle procédure est possible pour toute personne majeure justifiant d’un intérêt légitime à sa demande (cela est également possible pour une personne mineure si la demande est effectuée par son représentant légal).

Bien que l’assistance d’un avocat ne soit généralement pas obligatoire pour ces procédures, il est toutefois conseillé d’y avoir recours pour favoriser vos chances de succès.

Me GABERT vous assiste dans vos démarches s’il est nécessaire, pour assurer la protection de vos enfants, de retirer l’autorité parentale à l’autre parent.

Une telle mesure est envisageable en cas de mauvais traitements à l’encontre des enfants, que le parent en cause a une consommation habituelle et excessive de boissons alcooliques ou de stupéfiants, en cas d’inconduite notoire de ce dernier, ou encore lorsqu’il existe un manque de direction ou des comportements délictueux de sa part qui mettent manifestement en danger la sécurité, la santé ou la moralité de l’enfant.

Nous vous proposons également nos services dans l’hypothèse où vous êtes visé par une telle demande.

Me GABERT vous propose de vous assister afin de voir fixer ou modifier les mesures relatives à vos enfants suite à une séparation.

Par principe le droit de visite et d’hébergement respectifs des parents sont fixés d’un commun accord eux. Cependant en cas d’impossibilité de parvenir à une solution amiable, il est parfois nécessaire de recourir au Juge aux affaires familiales pour trancher les désaccords persistants.

Au-delà des modalités « classiques » de fixation du droit de visite et d’hébergement (un week end sur deux, garde alternée…) il est tout à fait possible de solliciter des modalités de fixation plus atypique et adapté aux modes de vie de chacun des parents dès lors que l’intérêt supérieur de l’enfant est préservé.

Nous proposons également d’assister les grands parents qui seraient injustement privés de leur droit de visite et d’hébergement.

Une pension alimentaire peut être sollicitée par chaque parent afin de l’aider à entretenir et éduquer ses enfants.

Cette dernière sera fixée en fonction des revenus respectifs des parents et des besoins nécessaires de l’enfant.

Nous vous aidons à évaluer et à solliciter la pension dont vous pourriez être créancier à l’issue d’une procédure judiciaire.

Droit bancaire

Nous vous assistons dans tous les litiges vous opposant à votre établissement bancaire ainsi que dans le cadre de poursuites dont vous pourriez faire l’objet de la part de société de recouvrement ou d’huissier de justice.

Droit de l'enfant

Droit pénal

Me GABERT assiste, particulier ou personne morale, dans tous les domaines du droit pénal, à tous les stades de la procédure (enquête, instruction jugement).

Contact

Pour de plus amples informations, notre cabinet reste à votre disposition. 

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